top of page
Amelie JOOS.jpeg
  • Site web
  • Insta
  • Galerie

Bernard PLOSSU

Photographe
Né en 1945
Vit & travaille à La Ciotat

Biographie

Bernard Plossu commence la photographie & les (grands) voyages très tôt, dès l’adolescence en compagnie de son père et… ne cessera jamais !
Suivant un parcours atypique, guidé par les voyages, il deviendra l’un des grands photographes de la Beat Generation dès la fin des années 1960 et résidera tour à tour au Mexique, aux Etats-Unis, en Italie, en Andalousie… pour revenir en France dans les années 1990.
En 1988, il obtient notamment le Grand prix National de la photographie en France.
Son travail est présenté dans de nombreuses expositions, publications et éditions depuis la fin des années 1980… avec tout récemment la parution aux éditions Marval-Visconti de « Bernard Plossu : Aller chez Morandi », textes de Guy Tosatto & Francesco Zanot et photographies de Bernard Plossu, une balade au coeur de l'univers de l'artiste en Italie.

Œuvre(s) présentée(s) 

Le Sommeil, photographie de la série Les Paysages intermédiaires, 1988

« Mieux que la photographie de voyage, il y a la photographie de vivre quelquepart. »

Processus artistique

Influencé et passionné par le cinéma, Bernard Plossu est le pionnier d’un rapport différent à la photographie, à sa pratique, et ce, depuis la fin des années 1960. Il a fortement influencé les jeunes photographes d’aujourd’hui. La plus grande partie de son travail est constituée de reportages de voyages, au gré des rencontres et des opportunités. Des images qui racontent la route, l’escale (ou le séjour prolongé), l’amour… le plus souvent en noir & blanc. Il se place du côté des poètes, dans l’instantané photographique « non décisif » - en écho à « l’instant décisif » d’Henri Cartier-Bresson.
Photographier en toute simplicité, un moment, une sensation, notamment dans des situations de perception furtive, en train, en bus ou en voiture, en train de marcher ou de sauter… Bernard Plossu déambule armé de son matériel photographique minimaliste - toujours le même boîtier argentique depuis des décennies - et son objectif 50 mm ; un appareil toujours prêt, avec lui, préréglé, et pour plus de spontanéité encore, il utilise parfois des appareils photo « jouets », bon marché et sans réglages. Le photographe accepte volontiers le flou qui s’invite parfois dans ses images « à la sauvette » car il atteste de la vie, et, en toute sincérité, exclut également le recadrage de ses photographies.
Bernard Plossu oeuvre également aujourd’hui à mettre en vue les photographies de son épouse, la photographe Françoise Nuñez, décédée il y a quelques années.

bottom of page